Diskussion:Arno J. Mayer
Zum Begriff „Zweiter Dreißigjähriger Krieg “
[Quelltext bearbeiten]Ian Kershaw verwendete den Begriff in „History Today“, Sep 1, 2005: Europe's second thirty years war: Ian Kershaw sees 1945 as a real watershed in Europe's history of the last century.(Cover Story) (vgl. http://www.highbeam.com/doc/1G1-135841106.html) Für Arno J. Mayer hat sich diese Bezeichnung auch für seine Untersuchungen in „Der Krieg als Kreuzzug“ ergeben: Q : Pour vous, 1914 marque le début de la « guerre de Trente Ans de la crise générale du XXe siècle » : « La Seconde Guerre mondiale est reliée comme par un cordon ombilical à la Première Guerre mondiale ». C’est à l’autre pôle de cette « guerre de Trente Ans », dans le cadre de l’étude de cette « crise générale du XXe siècle », qu’est consacré votre travail sur le « Judéocide », La « Solution finale » dans l’histoire. Pouvez-vous revenir sur ce concept de crise générale ? D’où vient-il ? 33 R : J’ai formulé ce concept d’abord en réponse à ce qui dominait la discussion historique dans les années 1950, l’idée d’une « crise générale du XVIIe siècle » [14], formulée par E. Hobsbawm et Hugh Trevor-Roper. E. Hobsbawm y décrit la crise plus comme l’accélérateur que la matrice de la guerre. Il suggère un lien causal entre l’existence d’une crise antécédente et celle d’une guerre prolongée, mais délaisse aussitôt l’idée en ces termes : « peut-être cette hypothèse est-elle trop spéculative ». J’ai décidé quant à moi que c’était une hypothèse qui valait la peine d’être étudiée, d’être testée, et non seulement pour le XVIIe mais pour le XXe siècle. C’est à la lecture de ces travaux sur le rapport entre guerre et crise, que cette remarque d’E. Hobsbawm m’a conduit à prolonger l’analyse, car je voyais un lien fort, sans rien de « spéculatif », entre crise et guerre. C’est d’ailleurs une critique que j’adresse à E. Hobsbawm et il le sait : le fait même de la guerre est par trop absent de son travail, et du travail de tant d’autres. Sans doute mes débuts à Yale, dans ce département de relations internationales, me conduisent-ils à essayer d’éviter de trop marginaliser les conflits internationaux. 34 Pour revenir sur cette idée de crise générale, l’analogie avec le XVIIe siècle vient de ce que c’était un siècle connaissant des guerres de religion, et des crises à l’intérieur des différentes sociétés européennes. H. Trevor-Roper pointe les vastes différences qui pouvaient exister entre les régions de l’Europe ; néanmoins il y avait une certaine susceptibilité à des développements idéologiques qui était transnationale, ce qui veut dire qu’il y avait des éléments de réceptivité à une crise possible qu’il fallait expliquer. C’est la dimension transeuropéenne qui est ici essentielle. (Quelle vgl. Anm. 2 im Artikel)
Gerd Schultze-Rhonhof hat ihn nach eigenen Angaben der englischen Geschichtsschreibung entlehnt und verwendet ihn 2006 als Titel für eine unter seinem Namen erschienene Audio-CD. Ich denke, dass der Gebrauch bei Kershaw oder A. J. Mayer genügend Legitimation ist, ihn in der Geschichtsschreibung anders abgesichert zu sehen als bei Schultze-Rhonhof.--Frank Helzel 17:26, 7. Dez. 2007 (CET)
- Auch Domenico Losurdo, Philosophieprofessor in Urbino, hat in seinem 2007 auf Deutsch erschienenen Buch "Kampf um die Geschichte. Der historische Revisionismus und seine Mythen" (in Italien seit 1996 bereits in der 5. Auflage) ein Kapitel über den zweiten Dreißigjährigen Krieg. So scheint es angezeigt, dass ein eigenes Lemma zu diesem Begriff angelegt wird.--Frank Helzel 08:07, 8. Dez. 2007 (CET)