Diskussion:La Londe-les-Maures

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En revanche, des traces incontestables révèlent qu’entre le IIème siècle av. J.C. et le Vème siècle ap. J.C. le peuple gallo-romain s’installent sur le territoire. De nombreux vestiges de villas, des domaines viticoles, des sépultures, des poteries, et des pièces de monnaies attestent leur présence. L’activité économique de ces nouveaux arrivants est principalement agricole. Les cultures de l’olivier, de la vigne et des céréales se répandent dans la région grâce au climat favorable. Les Romains établissent un port à l’Argentière et commencent très probablement l’exploitation de la mine toute proche qui se poursuivra à l’époque médiévale.

A partir du XIème siècle, le territoire de la commune est désigné sous le nom de Bormette. Plusieurs moines de St Victor de Marseille puis des Chartreux de Montrieux et surtout de La Verne acquièrent d’importantes propriétés par donations. Ils construisent les premiers châteaux à vocation agricole comme celui des Bormettes (bâtit sur le Pic St Martin au XIIIème) et celui du Bastidon bâtit entre les XVIème et XVIIIème siècles.

En 1678, Antoine Lemonnier, sieur de La Londe acquière de vastes parcelles terres sur l’actuel territoire de la commune et se fait construire une maison nommée “ Château de La Londe ”, qui va transmettre son nom au futur village. En 1788, le hameau naissant acquiert le statut de paroisse tout en demeurant sous la dépendance de la ville d’Hyères. En 1791, le village compte 132 habitants et apparaît sur le cadastre en tant que quartier de Hyères.

Zeitgeschichte

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Après La Révolution, les Chartreux sont totalement dépossédés de leurs biens. Progressivement une nouvelle bourgeoisie arrive et s’implante sur le site au cours du XIXème. Les nouveaux arrivants bâtissent de nombreuses demeures, rachètent les domaines agricoles et les agrandissent. L’un de ces aristocrates Horace Vernet (1789-1863), peintre officiel de Louis-Philippe, achète le domaine situé au lieu-dit" Les Bormettes" en 1855 et se fait construire un château d’inspiration classique et mauresque. Grâce aux dons en terrains de certaines familles bourgeoises le village se développe. L’église est édifiée en 1847 et une école communale voit le jour en 1884 sur la place Allègre.

Vers 1875, Victor Roux, riche financier marseillais et nouveau propriétaire du Domaine des Bormettes, redécouvre et développe la mine de l'Argentière laissé à l’abandon depuis des siècles. En 1881, il fonde la Société des Mines des Bormettes et relance l’exploitation de la mine, riche en zinc, dès 1885. À partir de 1890, d’autres filons, plombifère et zincifère, sont découverts sur le territoire. La prospérité de ces mines impose alors la création d’un chemin de fer en 1899 pour le transport des mineurs et l’acheminement du minerai jusqu’à l’Argentière où s’effectuaient son expédition par voie maritime. La prospérité de la mine dynamise toute l’économie de la région. Dans le village, un bureau de poste et télégraphe sont créés, ainsi que des écoles, et une gendarmerie. A partir de 1890 , le village s’ouvre vers l’extérieur avec la mise en service de la ligne de chemin de fer du littoral qui effectue le trajet Toulon-Saint-Raphaël. En 1897, une fonderie de plomb est construite. La plus longue cheminée-tunnel d’Europe est bâtie sur près d'un kilomètre de colline. Cependant la fonderie est un échec économique, peu fonctionnelle, mal adaptée au minerai extrait, elle est rapidement fermée. En 1901, le chemin de fer minier est relié à celui du littoral qui passait par le village. La Londe demande alors son détachement de la ville d’Hyères. Finalement, le 11 janvier 1910 le statut de commune lui est octroyé. La commune prend alors le nom officiel de La "Londe Les Maures". Le mot « maures » venant du latin “mauros” qui signifie “brun foncé”, évoquant la couleur du massif du même nom. Alors que le village poursuit son expansion, à partir de 1901 l’exploitation des mines décline. L’épuisement du filon de l’Argentière et la chute des cours des métaux à partir de 1904, vont générer une baisse de productivité jusqu’à abandon de l’exploitation qui cesse définitivement toute activité en 1929. Le blason de la commune : On ne connaît pas avec précision la date exacte de sa création. En revanche, on sait qu’il a été créé sous le ministère d’Albert Roux, second maire de La Londe entre 1904 et 1912. Le blason est orné d’un croissant de lune et d’une étoile. Le croissant de lune et l’étoile sont surmontés de trois croisettes, symbole de chrétienté, qui trouve leur explication dans une légende Londaise. Au retour de sa 7° croisade, St Louis débarqua à Hyères et trois de ses chevaliers seraient venus trouver repos et guérison dans un Hôpital située aux Bormettes. Ayant retrouvé leur vaillance, chacun d’entre eux auraient offert à leurs hospitaliers une croix détachée de leur insigne en gage de reconnaissance. Vorlage:Voir aussi