Benutzer:Sheogath76/Pierre Marcel-Béronneau
Vorlage:Confusion Vorlage:Infobox Biographie2 Pierre Amédée Marcel-Béronneau, né le Vorlage:Date- à Bordeaux et mort le Vorlage:Date- à La Seyne-sur-Mer, est un peintre, aquarelliste, dessinateur et graveur français.
Élève de Gustave Moreau, il est rattaché au mouvement du symbolisme.
Biographie
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]Carrière artistique
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]Pierre Marcel-Béronneau[1] étudie d'abord à l’École des beaux-arts de Bordeaux, en même temps que Fernand Sabatté. Inscrit ensuite à l’École des Arts décoratifs à Paris, il entre en 1892 à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il devient élève de Gustave Moreau et d'Eugène Thirion. Il se lie d'amitié avec son condisciple Georges Rouault et partage avec lui un atelier à Montparnasse. Il fait partie des meilleurs élèves de Moreau[2], qui l'influence fortement[3] et qui dit de lui : Vorlage:Cita[4].
Dès 1895, il expose au Salon des artistes français.
L’œuvre de Marcel-Béronneau comprend une production académique, pour laquelle il est reconnu et reçoit des commandes publiques[5]. La seconde partie de sa production est influencée par son maître, Gustave Moreau, dont il est le plus proche disciple et reprend les thématiques et le style, en l'orientant vers une touche plus géométrique[6].
Il peint des personnages mythiques et bibliques masculins, tel Orphée[7], mais plus souvent féminins, telles Léda, Sapho, Judith, Gorgone et surtout, Salomé[8].
« Hanté par ces figures à la sensualité exacerbée et réinterprétant sans cesse les mythes, il les met en scène dans des compositions fantasmagoriques, théâtrales et toujours avec une dimension monumentale »[9][4][10][11], dont certaines figurent aujourd'hui dans les collections publiques[12][13].
En 1896, le critique Arsène Alexandre écrit de lui dans Le Figaro qu’il est un Vorlage:Cita, un Vorlage:Cita[4] et un parfait « gustave-moriste »[14][15].
Avec d'autres, Pierre Marcel-Béronneau forme Vorlage:Cita, il est « sensible au mouvement préraphaélite »[9] et participe aux salons de la Rose-Croix[16][17][18].
En 1908, le poète et peintre libano-américain Gibran Khalil Gibran étudie l’art à Paris, grâce à Vorlage:Lien, directrice d'école, qui était son amie intime, sa protectrice et sa bienfaitrice. Il y fréquente l'Académie Julian puis, en 1909, l'atelier de Béronneau, dont il devient l'ami[19][20][21][22]. Selon Robin Waterfield, « Gibran a été confirmé dans son aspiration à être un peintre symboliste » après avoir travaillé dans l'atelier de Marcel-Béronneau[23].
Le Vorlage:Date-, Gibran écrit à Mary Haskell : Vorlage:Cita[25].
Il décrit Béronneau ainsi : Vorlage:Cita[26][27].
Béronneau est aussi influencé par l'érotisme du peintre Franz von Stuck (Vorlage:Lien) et, comme lui, porte une grande attention au choix des cadres de ses tableaux[28]. Ainsi, en 1933, illustre-t-il Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire[29][30][31].
Vie privée
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]Pierre Marcel-Béronneau se marie en 1918 avec Germaine Marchant, peintre paysagiste et modèle de son tableau de 1905 intitulé Salomé et celui de nombre de ses tableaux et aquarelles[32].
Après son mariage, il s’installe près de sa belle-famille à Versailles, où il réalise de nombreuses peintures des jardins du Petit Trianon, dans lesquelles les arbres tiennent une place prépondérante[33].
Pendant la Première Guerre mondiale, il fonde un groupement d'entraide, baptisé « l’Étoile », qui soutient les artistes parisiens.
À la fin de sa vie, il ne peint presque plus en raison des séquelles d’un accident survenu en 1930[34].
Les tableaux et aquarelles conservés dans son atelier d'artiste sont vendus, à Draguignan, le 12 décembre 2009.
Récompenses et distinctions
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]Pierre Marcel-Béronneau remporte le Vorlage:1er grand prix des Arts décoratifs en 1893, la médaille au concours d’esquisse et le Vorlage:1er prix de l’Atelier, qui récompense l’ensemble de sa production, en 1894. La même année, il est désigné premier au concours Chenavard aux Beaux-Arts de Paris.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1914.
Il était membre de la Société des Artistes Français[35].
Postérité
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]En 1981, le galeriste Alain Blondel organise une importante rétrospective de ses œuvres à Paris[36]. Il évoque la Vorlage:Cita.
Signatures
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]En général, quand il signait,
il signait ses tableaux « P. Marcel-Béronneau » et ses aquarelles « P.MB ».
Notes et références
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]- ↑ « Pierre Amédée Marcel-Béronneau (1869 - 1937) », Site du Musée d'Orsay - Valéry Giscard d'Estaing
- ↑ Vorlage:Ouvrage
- ↑ « Marcel Béronneau (...) doit passer de bien mauvaises nuits d'être à ce point hanté par l'ombre de Gustave Moreau » (André Gybal, L'Art libre, Bruxelles, Vorlage:1er mars 1920); « Pierre-Amédée Marcel-Béronneau, obsédé par Salomé, qui a des qualités de peintre et une énergie estimable (...), un pseudo Gustave Moreau, outrancier jusqu'à la caricature » (Maxence Biblie, La France active 1920-1939)
- ↑ a b c « Pierre-Amédée Marcel-Béronneau » sur le site de la galerie Drylewicz.
- ↑ « Pierre Marcel-Béronneau » dans le moteur Collections du ministère de la Culture.
- ↑ Pierre-Amédée Marcel-Beronneau (PDF) in: Éloge du symbolisme. Une collection particulière et à divers, Artcurial, Vorlage:Date-, S. 46–53, sur artcurial.com.
- ↑ 1895 : Orphée démembré par les Ménades, toile de Pierre-Marcel Béronneau », Alienor.org, réseau des musées de Nouvelle-Aquitaine
- ↑ France Huser, « Tentatives sur la personne de Salomé (du Vorlage:S- à nos jours, les représentations de la belle coupeuse de tête) », Le Nouvel Observateur, Vorlage:Numéro, Vorlage:Date--Vorlage:Date-, S. 68–69.
- ↑ a b « La porte des rêves - Symbolism Art 1800-1900 », de Jérôme Merceron sur issuu.com, 11 mars 2018, page 248
- ↑ « La porte des rêves, un regard symboliste », de Aurélia Antoni, sur BeauxArts, 12 avril 2018
- ↑ « Une sublime célébration du symbolisme », sur le site de Litterae meae, 10 avril 2018
- ↑ « Poitiers : de nouvelles acquisitions pour le musée Sainte-Croix », La nouvelle république, Vorlage:Date-
- ↑ « Salomé portant la tête de saint Jean-Baptiste », Alienor.org, Musée Sainte-Croix de la Ville de Poitiers
- ↑ « Arsène Alexandre « Le Figaro Au Salon des Champs-Élysées », Le Figaro, jeudi 30 avril 1896, p. 3, sur gallica.bnf.fr
- ↑ « Pierre-Amédée Marcel-Béronneau, Salomé portant la tête de Saint Jean-Baptiste », sur le site de la galerie Édouard Ambroselli
- ↑ « Les salons de la Rose Croix à Paris / Exposition en 2017-2018 au Guggenheim de New York puis au Musée Peggy Guggenheim de Venise - Symbolisme, Wagner, Béronneau… ».
- ↑ « Mystical Symbolism – Marcel-Béronneau, Séon and Osbert » Guggenheim Museum, New York, sur le site de Stair Sainty Gallery, 25 juillet 2017
- ↑ « Mystical Symbolists in All Their Kitschy Glory », The New York Times, 13 juillet 2017
- ↑ Vorlage:Ouvrage, S. 141–142.
- ↑ Sobhi Habchi, « Entre poésie et peinture » In: Revue de littérature comparée, Vorlage:N°, Vorlage:Date-, S. 209–224.
- ↑ Vorlage:Harvsp.
- ↑ « Gibran entre poésie et peinture de Sobhi Habchi dans Revue de littérature comparée 2003/2 (no 306), pages 209 à 224 », Cairn.info
- ↑ Vorlage:Ouvrage
- ↑ « Orphée », notice sur musees.marseille.fr.
- ↑ « Lettres de Khalil Gibran à Mary Haskell » sur khalilgibran.jimdofree.com.
- ↑ Khalil Gibran. Une biographie. de Jean-Pierre Dahdah '(Albin Michel - 1994, ISBN 978-2226075512.)
- ↑ « Dans son œuvre, le titre qui revient le plus souvent est celui de Salomé «dont il poursuivra fiévreusement, sa vie durant, l’image multiple. Il lui fera subir au cours des ans les plus étranges métamorphoses» : sphinx énigmatique, courtisane à jarretière, déesse au corps plus ou moins hermaphrodite et parfois vampire (étude d’Annie Renonciat dans Marcel-Beronneau, 1869-1937 ; peintre symboliste, Paris, Galerie Alain Blondel, [1981], n.p.). Autant les représentations de Moreau sont stylistiquement variées, autant celles de Marcel-Beronneau se ressemblent malgré les « métamorphoses » dont parle Renonciat. Dans chacune des œuvres du catalogue (12 planches dont une représente Orphée), le corps blanc et nu de Salomé est à peine dessiné, la tête est toujours enserrée (tissu ou chevelure de serpents) et parfois casquée, les lèvres rouges mangent tout le bas du visage et les yeux se réduisent à deux fentes desquelles semble surgir une lumière irréelle qui pourrait être hypnotisante ; ce regard en tout cas n’a rien d’humain. La femme en général fait plus penser à un être imaginaire, fantastique qu’à une femme réelle. D’autre part, certains tableaux qui ne portent pas le titre de Salomé sont strictement identiques (Judith, La Datura, Gorgone, La Femme au serpent). D’ailleurs en l’absence de titre, rien ne pourrait faire deviner au spectateur que l’héroïne biblique est représentée (on peut dire que la figure est «déshistorisée»). On a bien affaire ici à une réappropriation personnelle du mythe qui met en jeu le subconscient dont le peintre explore les «zones troubles» (idem), et pas seulement au travail d’un élève de Moreau (le style du peintre est très différent). Enfin, Annie Renonciat nous apprend que ces œuvres appartiennent à la face la plus originale de la création du peintre qui parallèlement est un paysagiste «banal». Nous soulignons donc le lien qui existe encore une fois entre la représentation de la femme et la recherche picturale, voire celle d’un idéal: "P. Marcel-Beronneau veut continuer ses études de Salomé jusqu’à ce qu’il ait atteint ce qu’il considère comme le critérium de son idéal." (extrait d’un article de Sommerville de Story du Daily Mail, en 1912 dans idem) » in « Le sacré et la représentation de la femme dans le théâtre et la peinture symbolistes » (page 118, note 540), Université de Montréal, Thèse de doctorat d'Isabelle Buatois, février 2012
- ↑ Pierre Amédée Marcel-Béronneau – Successor to Gustave Moreau, sur le site de Stair Sainty Gallery, 25 septembre 2017.
- ↑ « Baudelaire, Charles. Marcel-Béronneau, P. (illus.). Les fleurs du mal. Paris, Javal et Bourdeaux. 1933 », Auroræ Libri, Livres anciens, textes rares et illustrés modernes.
- ↑ « Charles Baudelaire, Pierre Amédée Marcel-Béronneau (illustrateur) - Les Fleurs du mal - 1933 », sur Catawiki, illustrations dans voir ce lot.
- ↑ « Les Fleurs du mal. Ill. Pierre Marcel-Béronneau », Book Graphics, Vorlage:Date-.
- ↑ Vorlage:Citation étrangère, cité in: « Salomé, 1905 », Sotheby's, Vorlage:Date-.
- ↑ « "Pierre Marcel-Béronneau (1869-1937) - Le Bassin du parc en automne - Huile sur panneau" », Site PROANTIC, consulté le 13 février 2023
- ↑ Gabrielle Neau, P.A. Marcel-Béronneau (1869-1937), peintre symboliste, paysagiste et décorateur, Mémoire sous la direction de Dominique Jarrassé, université Michel de Montaigne Bordeaux III, Vorlage:Date-.
- ↑ Vorlage:Ouvrage
- ↑ Maurice Cottaz, « Les héroïnes des Marcel-Beronneau, la révélation d’un symboliste, peintre des séductrices », Valeurs actuelles, 10/16, VIII, Vorlage:Date-, Vorlage:P..
Annexes
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]Bibliographie
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]- Dictionnaire Bénézit.
- L. Robert Delevoy, Journal du symbolisme, Genève, Éditions d’Art Albert Skira, 1977.
- Françoise Grauby, La création mythique à l’époque du symbolisme. Histoire, analyse et interprétation des mythes fondamentaux du symbolisme, Paris, Librairie Nizet, 1994.
- Gabrielle Neau, P.A. Marcel-Béronneau (1869-1937), peintre symboliste, paysagiste et décorateur, Mémoire sous la direction de Dominique Jarrassé, université Michel de Montaigne Bordeaux III, Vorlage:Date- (http://marcelberonneau.blogspot.com/).
- Anne Pingeot et Robert Hooze, Paris-Bruxelles, Bruxelles-Paris, Réalisme, impressionnisme, symbolisme, art nouveau, Les relations artistiques entre la France et la Belgique, 1848-1914, Paris, Édition RMN, 1997.
- « Salomés oubliées », Connaissance des arts, Paris, Vorlage:Date-, Vorlage:P..
- Robert Fohr, « Salomé », L'Objet d'art, juillet-Vorlage:Date-.
- « Trente peintures de Marcel Beronneau », La Gazette, Vorlage:N°, Vorlage:Date-.
- Collectif, Khalil Gibran, artiste et visionnaire, Paris, Éditions Institut du Monde Arabe et Flammarion, Vorlage:Date-, Vorlage:P..
- Vorlage:Ouvrage.
Weblinks
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]Vorlage:Autres projets Vorlage:Liens
- « Mémoire de Gabrielle Neau sur Pierre-Amédée Marcel-Béronneau » sur marcelberonneau.blogspot.com (2001).
- Jérome Félix-Naix, « Étude et traitement La Vieille Femme au Rouet de Pierre-Amédée Marcel-Beronneau », de Jérome Félix-Naix sur issuu.com, 29 novembre 2017.
- La porte des rêves - Une exposition à la Propriété Caillebotte dans l’Essonne à Yerres / 7 avril - 29 juillet 2018 » , sur leseditionsdufaune.com, Éditions du Faune, 7 mai 2018.
- Peintures de Béronneau sur le site rmn.fr.
- « Œuvres de Pierre Marcel-Béronneau » sur artnet.com.
- Éloge du symbolisme / Œuvres de Béronneau pages 46 à 53 sur artcurial.com.
Articles connexes
[Bearbeiten | Quelltext bearbeiten]- Symbolisme
- Préraphaélisme
- Rose-Croix esthétique
- Gustave Moreau
- Gustav-Adolf Mossa
- Émile Brunet
- Eugène Thirion
- Georges Rouault
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